Si loin de l'arbre

" Grace, 16 ans, a passé une année difficile au lycée. Elle est tombée enceinte, a donné naissance à sa fille le jour du bal de promo et l'a faite adopter. Elle-même adoptée, elle décide de retrouver sa mère biologique. Mais ce qu'elle va trouver, ce sont un frère et une s ur, avec chacun ses secrets et son histoire.

Ces trois adolescents dont les vies se retrouvent entremêlées tissent un portrait remarquable de la famille sous toutes ses formes, qui va bien au-delà des liens du sang. "

Merci à Nathan / Lire en Live pour l'envoi ! 

Qu’est-ce qui fait une famille ? C’est une question très importante que l’on est en droit de se poser, notamment lorsque l’on est orphelin et que l’on retrouve ses frères et sœurs biologiques. C’est à cette question que tente de répondre le nouveau roman publié chez Nathan, « Si loin de l’arbre ». 

Ce roman est composé en trois points de vue différent, les deux sœurs et le frère. On suit la façon dont ils se rencontrant, mais surtout la manière dont ils se rapprochent au fur et à mesure, comment est-ce qu’ils gèrent leur vie déjà difficile en temps qu’orphelins avec ces nouvelles rencontres qui vont changer leur vie. J’ai trouvé le récit infiniment bien mené : on ressent aisément les émotions des personnages, on prend en considération leur ressenti à travers une plume très descriptive sur les états d’esprits. Par conséquent, j’avoue avoir lâché plus d’une fois une petite larmichette dans certains passages. L’autrice a su jouer avec mes sentiments et c’est surtout pour cela que j’ai aimé ce roman.

Toutefois, j’avoue que certains passages m’ont paru looooongs, et cela me faisait parfois sortir de ma lecture. Certains moments manquaient pendant trop longtemps de rebondissements et l’on se retrouvait davantage dans des actions répétées de la vie courante que dans un roman parlant d’un sujet précis. Toutefois, la majorité des messages retranscrits dans ce livre reste important. Celui qui m’a le plus marqué est sur celui de l’adoption et, par conséquent, de la « perte » de son enfant alors qu’il est encore vivant. On perd en outre le lien qui se crée quand on tient dès la naissance cet enfant qu’on vient de mettre au monde. Je pense que, pour cela, ce roman me marquera très longtemps !

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