The Poppy War - R.F. Kuang


Suite au petit forcing de Margot, aka La Plume de trop dont vous pouvez voir le blog en cliquant ICI. Je la remercie grandement d'avoir effectuée sa propagande pour ce livre VO que j'ai juste TELLEMENT aimé. 

Résumé traduit

" Lorsque Rin accède au Keju, le test de l'Empire pour trouver les jeunes les plus talentueux pour apprendre à l'Académie, c'est un choc pour tout le monde : des officiers du test, qui ne peuvent pas croire qu'une orpheline de guerre de la Province du Coq puisse passer le test sans tricher, aux parents adoptifs de Rin qui pensaient pouvoir finalement la marier à un riche marchand, et jusqu'à Rin elle-même, qui réalise qu'elle est finalement libérée de son asservissement et de son désespoir. Être acceptée à Sinegard, la plus grande école militaire de Nikan, est une énorme surprise.

Mais les surprises ne sont pas toujours bonnes. Être une paysanne à la peau noire venant du sud n'est pas une chose facile à vivre à Sinegard. Prise comme cible par ses camarades de classe rivaux pour sa couleur, sa pauvreté et son genre, Rin découvre qu'elle possède un grand pouvoir - une aptitude presque mythique de chamanisme. Explorant les profondeurs de son don avec l'aide d'un professeur loufoque et de drogues, Rin apprend à connaître les dieux et le panthéon afin de contrôler son pouvoir... 

Mais la guerre approche, et l'école va vite se transformer en un énorme camp militaire." 

Mon avis

Cette histoire est dingue et change vraiment de ce qu'on peut voir d'habitude. TW : ne vous attendez pas à un récit où tout se déroule bien, où l'héroïne ne vit que quelques péripéties et tout se passe bien pour elle ensuite. Ne vous attendez pas à de grandes histoires d'amitié, à des histoires d'amour ou à des actes héroïques en série. On se retrouve ici dans le réalisme le plus total d'un monde en guerre, où les inégalités sociales sont omniprésentes. Rin est une des figures les plus en marge de cette société : elle est orpheline de guerre, est paysanne, a la peau noire, est pauvre et est une femme. Tout est fait pour qu'on souhaite l'exclure entièrement. Toutefois, son désir ardent de survivre dans cette société et de ne jamais être soumise à un mari qui passerait ses nuits à la violer lui permet de tout réaliser avec une ténacité extrême. Rin est extrêmement ambitieuse, mais, par soucis de réalisme dans ce monde presque apocalyptique, elle ne peut pas tout réaliser. J'ai grandement aimé le développement progressif de son pouvoir mais surtout la découverte croissante de son passé et de sa détermination impartiale. 

" You have to burn them. Whatever it takes. " 

Les autres personnages sont tout aussi attachants même si j'avoue m'être parfois perdue dans les prénoms, notamment peut-être à cause de l'anglais, qui n'était pas très difficile à lire mais qui reste un exercice assez conséquent pour la mémoire. D'ailleurs cette lecture m'a vachement redonnée confiance en moi pour lire en anglais ! Bref, revenons à nos moutons, j'ai adoré les développements des personnages d'Atlan, de Nezha et Kitai. Je ne dis rien pour ne pas spoiler, mais encore une fois, ne vous attendez pas à des personnages super altruistes qui vont tout faire pour aider Rin. Comme notre protagoniste, ils tentent simplement de survivre dans ce monde en ruine. 
J'ai adoré la partie portant sur l'apprentissage de Rin à Sinegard. Rin y est persécutée, mais cela ne tombe pas dans une exagération tragique. L'autrice sait gérer le pour et le contre en alternant entre des moments durs, assez trashs quelques fois, et des temps de répits pour notre héroïne. 

" Once there were monasteries upon monasteries. Then the Red Emperor in his quest for unification came and burned them down. Shamans lost their power. 

La plume a vraiment été agréable à suivre, et je n'ai pas vu les 450 pages (en format ebook) passer. Quelques détails m'ont échappée et c'est pourquoi j'ai commandé la version papier du roman afin de le redécouvrir et ne rien rater. En outre, on retrouve un univers très original, axé sur une certaine forme de culture asiatique, mais aussi sur l'apprentissage, la guerre et le chamanisme. J'en avais un peu marre de voir des couples à foison apparaître dans les romans de fantasy/ de guerre, et j'ai donc aimé ne pas voir ici d'histoire d'amour. Rin n'a aucunement besoin de la subordination d'un homme ou de son aide pour réussir et survivre. Elle le fait seule et incarne ainsi l'image de la femme indépendante et libérée malgré sa condition sociale, et je crois qu'il s'agit du point qui m'a le plus marqué et qui fait intégrer The Poppy War dans mon top 5 de livres favoris.

" I'm already in hell. And I don't care. " 

Ma note


★★★★







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11 commentaires :

  1. J'aime tellement ce livre, j'aime tellement ta chronique, j'en reviens toujours pas qu'il à pu entrer dans ton top 5, j'aime tellement les personnages, le symbolisme, la réalité, l'addictivité dans tout les sens du terme (drogue, combat, la haine...). On se donne rendez-vous en Août pour une LC du Tome 2 (omg)! Pareil que toi, j'ai prix une grosse confiance en mes capacités de lecture VO, souvent j'abandonne ou j'en peux plus mais là je l'ai lu comme je lirais une recette de cuisine. Faut dire qu'on est tellement absorbé par l'histoire. Rin est tellement badass tout en étant assez humaine finalement. Et Jiang, et Altan. Ahlala. A quand une relecture? :')

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    1. ça doit être super cool de voir que tu donnes envie aux gens de lire ce livre et qu'ils aiment tant, enfin pour ma part c'est le cas :D relecture dès que ma PAl sera un peu écoulé (mdr nope dès que je reçois le livre en février)(j'exagère à peine)

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    2. Margot / Une plume de trop31 janvier 2019 à 10:57

      SI tu veux on fait une LC relecture début Mars :')

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  2. Je l'ai vu passer sans jamais m'arrêter dessus, peut être que je me laisserais tenter finalement =)
    Contente de voir que cette lecture t'as autant plu en tout cas =3

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  3. Tu me donnes trop envie de le découvrir ! Je l'ajoute de ce pas à ma wish list !

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    1. Si tu lis en VO je te le conseille vachement. En plus je connais un peu ton style de lecture et je pense que ça pourrait bien être ton genre !

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  4. Je ne suis pas sur d'aimer (déjà je ne lis pas en VO donc ça va être compliqué) si rien ne vient "adoucir" le côté guerre.

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    1. Je ne peux pas te dire l’inverse , il est vrai que rien n’adoucit la guerre et autres malgré des moments d’apaisements !

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Merci pour tous vos commentaires qui me remplissent de joie ❤

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